L’ASRC s’engage à continuer de se battre pour les pensions
L’ASRC continuera de se battre pour assurer des pensions équitables à tous les Canadiens, conformément à la décision unanime rendue par plus de 100 délégués au 10e congrès constitutionnel.
Les délégués ont ratifié une motion du conseil régional d’Ottawa dans laquelle l’ASRC s’engage à :
- continuer d’appuyer la campagne «La sécurité des retraites pour tous» du Congrès du travail du Canada, laquelle vise à faire doubler les prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec;
- faire pression pour faire majorer le Supplément de revenu garanti de 15%, ce qui suffirait à enrayer la pauvreté dans la population aînée;
- travailler à l’établissement d’un système fédéral d’assurance obligatoire des régimes de retraite à l’échelle nationale;
- dénoncer les lacunes des régimes de pension agréés collectifs du gouvernement conservateur dans le secteur privé et le lobbying intéressé de l’industrie des services financiers pour pousser ces régimes;
- de concert avec d’autres organisations et personnes aux mêmes idées, sensibiliser les Canadiens à ses campagnes sur la sécurité des retraites.
Lorsqu’est venu le moment de débattre la résolution, les appuis ont fusé de partout dans la salle.
« Les conservateurs et leurs amis font peur aux gens en qualifiant [la bonification du RPC] de charge sociale, a déclaré Rick Irving du conseil régional d’Ottawa. Dans les faits, une bonification du RPC aidera les entreprises à défrayer leurs coûts. Mais leur idéologie les empêche de comprendre ça. »
Le projet conservateur d’un prétendu « régime de pension agréé collectif » géré par le secteur privé soulève de très graves problèmes selon Don Wright du conseil régional de Toronto.
À propos du dénigrement des retraités du secteur public en raison de leurs pensions garanties, Suzanne Clancy de la Fédération ontarienne des syndicalistes retraités a expliqué que les gens doivent comprendre qu’une pension est une forme de salaire différé.
« Je me demandais toujours pourquoi il ne me restait jamais assez d’argent pour boucler mes fins de mois. Cependant, une fois retraitée, j’ai compris que c’était parce que je cotisais à mon régime de pension. Nous ne faisons pas un bon travail pour informer le public que c’est nous qui avons payé nos pensions », a-t-elle avoué.