Buchanan présente un plan détaillé pour les conseils régionaux
La force et la pertinence de l’ASRC se manifestent à l’échelle locale et c’est à cette échelle que l’organisation doit être bâtie, selon le président d’un des conseils régionaux les plus actifs.
« Si l’ASRC veut croître et être pertinente, elle doit compter sur de solides conseils régionaux », a déclaré Malcolm Buchanan, président du conseil régional de Hamilton-Burlington-Oakville de l’ASRC.
M. Buchanan a livré une présentation au 10e congrès constitutionnel de l’ASRC pour expliquer à d’autres conseils régionaux comment reproduire le succès remporté par celui de la région de Hamilton.
Comme elle est décrite dans les statuts, la mission de l’ASRC est de soutenir le Congrès du travail du Canada, les fédérations provinciales des travailleurs, les conseils du travail locaux et d’autres organisations syndicales, a-t-il fait valoir. Elle le fait en présentant des requêtes à divers législateurs, en exerçant des pressions, en faisant la promotion des droits des retraités et en sensibilisant ses membres et le grand public.
La première étape pour renforcer les instances locales consiste à encourager tous les affiliés de l’ASRC à assister aux réunions de leur conseil régional, selon lui. Pour ce faire, le moyen le plus efficace consiste à inciter le plus grand nombre de membres possible à élaborer des campagnes de l’ASRC.
M. Buchanan explique que, lorsque le conseil de Hamilton a exercé des pressions sur les députés locaux pour obtenir une meilleure protection des régimes de pension, le conseil « a réuni tous les groupes pour décider de ce que nous présenterions. Nous avons pris la parole au nom de tous les membres de l’ASRC. Le faire pour soi, c’est bien, mais lorsqu’on parle au nom de tous les groupes [concernés], le message a plus de poids.
Nous devons sensibiliser les gens. Comment se fait-il que d’autres organisations ne connaissent pas l’ASRC? Nous devons approcher les retraités là où ils se réunissent, dans des événements et d’autres rencontres. Si je réussis à faire adhérer un seul membre, bien, j’ai accompli quelque chose. »
Une des priorités du conseil de Hamilton a été de répandre le message en aidant des syndicats à organiser leur propre groupe de retraités, a-t-il expliqué.
Le conseil de Hamilton veille aussi à ce que chaque réunion qu’il organise ait un but. « C’est inutile de tenir une réunion si on ne sait pas de quoi on va parler. Il faut aller droit au but.
Une fois que nous avons dressé un plan, nous le suivons. Des tâches sont attribuées. Lorsque nous rédigeons des mémoires, nous nous assurons que notre délégation regroupe une large coalition de supporters. »
Une autre clé est de traiter tout le monde présent aux réunions avec respect et dignité.
« Le nerf de la guerre est le recrutement, a-t-il dit. Le message est clair : nous sommes plus forts lorsque nous travaillons ensemble. Si nous voulons, nous pouvons. Nous parviendrons à nos fins si nous sommes solidaires. »